Un grand merci à tous pour vos commentaire ça m'encourage vraiment beaucoup !! voilà la suite elle arrive avec un jour d'avance mais je pouvais plus attendre alors voilà
en revanche pas le temps du tout de corriger les fautes ( et yen a pleins) alors désolée ...
- UN CADEAU EMPOISONNE - sixième mois -
Une partie de lui même bientôt amputée, le temps paraissait s'écouler à une vitesse hors norme. Rien n'avait plus vraiment de saveur, ni d'odeur ; les jacynthe qui bordaient son petit nid douillé, autrefois agréables à s'en époumonner, ne parvenaient plus aux narines du pauvre homme. Pas même les couleurs éclatantes d'un arc-en-ciel aperçue un beau matin à la rosée ne put réanimer son coeur ou ses sens. Il ne leur restait plus que trois ridicules mois pour profiter l'un de l'autre mais c'était sans compter sur les petits diablotins en devenir. Oui, ni Maiwen, ni Théophile n'étaient disposés à partager à ce point leur mère. En effet, au fil des mois leurs capacités s'étaient bien développées.
La nuit, Franklin avait pour habitude de s'endormir avec Adélaide au creux de ses bras, les deux corps s'épousants parfaitement. Ces derniers temps pourtant, à peine la jeune fille endormie, une fine couche de gel les séparait tel un bouclier quasi invisible empêchant toutes étreintes. Transi de froid il devait toujours quitter le lit conjugual alors que la future maman ne semblait pas le moins du monde perturbée par ce changement de température, et encore moins par son absence. Souvent, il croyait voir s'agiter son ventre comme si les deux garnements si fiers de leur mauvais tours éclataient d'un fou rire incontrolable. Il détestait de plus en plus ceux qu'il considérait davantage comme des monstres que des enfants. Face à la joie envahissante de sa compagne il ne pouvait se résoudre à lui révéler l'inquiétante posséssivité dont il était si souvent victime.
Après quatre nuits à devoir dormir sur le fauteuil au coin du feu, épuisé mais ayant tellement soif d'amour il lui proposa une ballade dans la nature. Jusqu'ici, les enfants ne manifestaient leur animosité qu'une fois leur mère inconsciente, il pensait logiquement pouvoir être un peu tranquille.
_" Tu as une mine horrible mon chéri, tu dors bien?" interrogea -t elle l'air soucieuse.
_" Rien de bien méchant ma belle" rétorqua-t-il du tac au tac, aussi convainquant que possible.
Ils marchaient tous deux main dans la main le long d'un chemin de terre jusqu'à ce que tout à coup, uniquement sous les pieds de Franklin, la terre devint d'abord une sorte de glaise pour se transformer peu à peu en boue visqueuse. Avant même qu'un des deux promeneurs ne réalise ce changement progressif, la boue finit en sables mouvants aspirants dangeureusement le jeune homme. Paniqué, il lacha soudain la main de sa femme espérant la préserver de ce trou sans fond. Quand elle comprit enfin ce qui était en train de se tramer un hurlement raisonna dans toute la vallée. Immédiatement la terre se durcit à nouveau emprisonnant le pauvre Franklin jusqu'à la taille. Ce dernier se mit nerveusement à gigoter pour s'extirper du piège aux risques de se broyer quelques os au passage.
_" Ca suffit maintenant!" s'adressant à son ventre sur un ton ferme, " à quoi vous jouez? Laissez-le c'est votre père nom d'un chien!"
Alors elle se tordit de douleur, un nouveau cri perça bien plus aigue et déchirant que le premier.
_" Arrétez! Je ne suis pas votre père! Elle ne voulait pas dire ça! Arrétez!" ses larmes coulants de plus en plus, il se débattait de toute ses forces.
La terre se ramolie à nouveau, une fois libre aucune trace ne laisser entrevoir quoique ce soit de ce qui venait d'arriver. Immédiatement il courut vers sa dulcinée encore pliée en deux.
_" Désolée... je suis tellement navrée... mon amour est ce que ça va?"
C'est elle qui se sentait coupable, elle ne se souciait guère de la torture interne qu'elle venait de subir à l'instant ni de ce que cela signifiait. Comme toujours, plus inquiète pour les autres que pour elle même...
A la différence que les "autres" ne signifiait en fait uniquement son Franklin. Cette révélation assoma un moment le jeune homme...
Si par simple contrariété ces "choses" pouvaient s'en prendre à leur propre mère alors qu'elle représente encore un cocon sans lequel ils ne pourraient survivre, alors qu'est ce qu'il adviendrait le jour ou la maitresse en punira un?Ces capacités annonçaient un avenir bien lugubre pour toute la communauté, plus seuleument pour lui seul.
_" Tu ne changeras donc jamais mon Adé, c'est à toi qu'il faut demander si ça va, moi ce n'est vraiment pas la première fois que je suis confronté à la colère ou à la jalousie de ces monstres!"
Ses dernières paroles lui avaient échappées. Imaginant brièvement Mme Lymet suspendue par les pieds au plafond de la salle de classe grâce à un enchantement diabolique, le sang lui montant à la tête pendant des heures jusqu'à ce que ses orbites expulsent violemment ses yeux cramoisis. Cette vision ne dura pas plus d'une seconde mais cela suffit à lui donner un haut de coeur bien audible.
Bléssée elle fixa ses yeux pleins de larmes dans les siens :
_" Pas la première fois dis-tu? Monstres?.... comment peux tu penser ça d'êtres aussi merveilleux que prometteurs? Regarde-toi, le seul fait de les évoquer te rend malade! Ils ne sont pas assez matures pour user de ces pouvoirs à bon éscient voilà tout. C'est aux parents de leur apprendre à distinguer le bien du mal! Evidemment qu'il te voient comme une menace s'ils se sentent considérés comme des monstres!!!"
_" Tu ne sais rien d'eux ma chérie... ils sont diaboliques, ils ne supportent pas que tu puissent aimer quelqu'un d'autre, c'est comme si tu leurs appartenais. Ils me pourissent la vie depuis le début, d'abord ces silences de ta part, ensuite tous leurs stratagèmes pour m'éloigner pareil à des tentatives plus ou moins grave de meurtre comme à l'instant"... la colère avait définitivement pris le dessus... " ils ont osé s'en prendre à toi imagine de quoi ils seront capable une fois intégrés à la communauté?..." sa voix s'étrangla... " mais aussi et surtout ta mort certaine et irrevocable par leur faute! Ne t'attends pas à me voir comblé de joie face à de telles abominations."
A bout de nerf, le corp tremblant, tout ce qu'il gardait secret pour la protéger venait de sortir malgré lui.
_" Je l'ignorais mon amour, je suis désolée... mais n'oublie jamais, d'ou qu'ils viennent, une part de moi est ancrée en chacun d'eux. Après mon départ ce sera à toi d'impreingner un peu de ce que tu es en eux. Ainsi ils ne pourront jamais devenir mauvais. Cassy t'aidera je lui en ai parlé, calme toi je t'en prie. Je t'aime tellement mon adoré." elle tenta alors de déposer son fameux baiser réconfortant sur les lèvres du malheureux non-père.
Ce baiser n'eut pas l'effet escompté, Franklin la repoussa un peu plus violemment que nécessaire et courru jusqu'à l'étendue d'eau la plus proche pour y plonger son visage tout entier. Les yeux encore à demi clos, elle mit quelques instants pour réagir, comme anesthésiée de l'intérieur, embrassant le vide.
"Encore un substerfuge de ses fripouilles, Franky?..." chuchocha-t-elle en s'apercevant que le destinataire de son excès d'amour avait déserté.
Quand elle eut enfin repérer l'absent la tête sous l'eau, elle se précipita dans sa direction. Arrivée à sa hauteur elle déposa sa main de nacre sur son épaule tremblante. Le visage émergea, les yeux trop embuée pour voir la détresse déformer le visage de la demoiselle. Le spectacle auquelle elle assistait été térrifiant, il avait les lèvres rouge sang comme à vif, la peau autour de sa bouche comme arrachée, des cloques apparaissant peu à peu. Il avait été comme brûlé vif par ce funeste baiser. C'est ainsi qu'Adélaide prit enfin conscience du danger que pouvait représenter ces petits êtres qu'elle idéalisait jusqu'alors.
_" Ca va aller ma puce, rien de grave, rien de pire en tout cas que la sensation de brûlure qu'occasionne ton bouclier de glace la nuit...." douloureusement il parvint à lui sourire, espérant vraiment que cette boutade ironique l'aurait détendue.
Pensive, elle caressait son gros ventre en se balançant tantôt de droite à gauche tantôt d'avant en arrière comme possédée. Les sourcils froncés elle semblait en communion avec ses progénitures, se pinçant les lèvres de temps à autres pour contenir un supplice intime. Franklin compris qu'elle tentait une leçon de moral pas vraiment bien perçue. Hors de lui, en un geste incontrôlé il empoigna ses frêles mains et l'entraina à nouveau sur le chemin, en sens inverse cette fois-ci. Ses jambes ne purent la porter bien longtemps, à mi chemin il la déposa délicatement contre son torse, des bras de coton enroulèrent son coup en même temps qu'il la soulevait précautionneusement du sol. Leurs yeux s'effleurèrent mais ceux de la belle restaient de marbre; opaques, recouvert d'un étrange voile ocre. Ce n'est qu'une fois confortablement installée dans le fauteuil au coin du feu, une couverture sur les genoux et un petit coussin déposé sous sa nuque que cette transe prit fin.
De son côté, Lucian se sentait plus seul que jamais, l'enfant de Cassandra ne paraissait pas non plus vouloir partager l'amour de sa mère. Sa frustration grandissait au fur et à mesure de cette grossesse extra-ordinnaire. Eux qui avaient été si proches depuis leur enfance, rien ni personne n'avait été en mesure de les séparer plus de deux minutes. Aujourd'hui elle ne voyait plus rien d'autre que son futur enfant. Persuadée qu'il s'agissait d'une petite fille elle l'avait appelé Lyséa, et comme Adélaide, elle ne voyait pas le mal qu'elle causait à son âme-soeur. Obnubilée par les pouvoirs grandissants que sa fille lui procurait, elle en oubliait tout le reste. Ce soir là, elle se faisait une joie de rejoindre sa complice, impatiente de lui montrer les derniers tours suceptibles cette fois -ci ,peut-etre, d'enfin l'épater.
Le vent se leva effleurant la joue tiède de la jeune fille sur le perron qui s'apprétait à faire retentir la clochette de la porte de leurs hôtes. Ce son des carillons s'entre-choquants au contact de la brise associé à la sensation d'une main tiède fantomatique caressant sa fine peau lui procura un bonheur incommensurable immédiat. Quand la porte s'ouvrit, la jeune fille bercée par la mélodie du carillon ne touchait littéralement plus terre. Le temps s'arrêta quelques instants, Franklin la bouche ouverte ne put détacher son regard de la lumière presque aveuglante émanant de son petit ventre dodu, Lucian lui hésitait entre admiration et desarrois, ses yeux ne quittaient pas les pieds de sa chérie qui prenait peu à peu de l'altitude. Au dehors, toute la nature paraissait en pleine célébration, le vent chantait doucement sa plus belle chanson d'amour au travers des feuillages de chacun des arbres alentours. On pouvait entendre des loups hurler à la mort tel un hommage à la grandeur de l'être à venir, un hymne, ou plutôt une complainte sanglante. Des chauves-souris vire-voltaient au dessus du perron et le ciel prit une teinte pourpre irréelle.C'est Adélaide qui les sortit de leur stupeur.
_" Par tous les Dieux ma Cassy!" elle en laissa tomber deux assiettes qui se fracassèrent au sol.
Le visage de Cassandra jusqu'alors dirigé, tout comme les paumes de ses mains vers le ciel, accorda le plus radieux des sourires à celle qui venait de l'interpeller. Avec une grâce sans nom, elle entreprit d'entrer dans la maison en direction d'Adélaide. Sans même s'en rendre compte, elle se déplaçait comme sur un nuage invisible avant de s'écrouler lourdement dans les bras de son amie déjà en pleurs. Les deux hommes n'existaient plus du tout à ce moment précis pour l'une comme pour l'autre. Sans un mot, Franklin contourna les deux siamoises incapables de se déccrochées, attrapa son veston au passage, prit par le coude le pauvre Lucian encore tétanisé et l'entraina pour une ballade nocturne. Une discussion entre homme s'imposait. Ils marchèrent tous deux côte à côte, dans un silence presque religieux mais tellement salvateur après toutes ces émotions. Au son assourdissant du néant ils atteingnirent rapidement la base de la muraille de pierre bien représentative de l'impasse dans laquelle tous deux se trouvaient dans leur vie. Ils trouvèrent alors une brèche dans laquelle s'engouffrer pour être vraiment certain de rester aussi invisible qu'inaudible. Symboliquement cette échappatoire aurait du les soulager mais ils ne pouvaient être sensibles aux signes dans ces circonstances. Fidèle à lui même Lucian se murait dans un profond mutisme, c'est donc Franklin qui brisa le calme de la caverne.
_" Je ne veux pas perdre Adélaide, mais ce n'est pas ça le problème. Quelle genre de capacités développe Cassandra dis-moi."
Sans se poser la moindre question comme désarmé face à tant de ferveurs et de détermination Lucian ne se fit pas prier.
_" Au début, pas grand chose, elle resplendissait d'une façon féérique mais je me suis dis que c'était mon amour pour elle qui déformait ma vision. Tout parait si pâle à côté d'elle... bien souvent son ventre s'illumine, c'est merveilleux mais à chaque fois que celà ce produit un voile couvre ses yeux et plus rien ne compte." De l'animosité perceptible dans la voix il deglutit fort et péniblement, la salive lui manquait pour continuer.
_" Je sais mon ami, pas plus tard que cet après midi, les monstres qu'abrite mon Adé ont tenté de m'éliminer, ils s'en sont pris à elle quand elle a pris ma défense, son ventre s'est illuminé et elle est entrée dans un état second. Ils sont dangeureux, nous devons absoluement nous préparer donc nous devons connaitre tous leurs pouvoirs."
_" Cassandra a commencé à parler aux oiseaux, je trouvais ça charmant, peu à peu tout se passait par la pensée, j'aurais juré qu'ils se comprenaient très bien. Puis un matin, elle n'était plus à mes côté à mon réveil alors je suis sorti. Là, je l'ai trouvé en chemise de nuit assise dans l'herbe mouillée par la rosée entourée de loups, de renards, d'ours,de cerfs, de centaines d'oiseaux le tout oréollé d'une harmonie hors du commun. La paix et la sérénité m'ont complètement saisit, le temps que je reprenne mes esprits tout avait disparu, mais je n'ai pas révé et je ne suis pas fou. C'est Cassandra qui orchestrait cette symphonie magique."
_" Communiquer avec les animaux.... Contrôler les animaux sauvages...." Franklin réfléchissait à voix hautes sans s'en apercevoir. Pas assez fort pour le sortir de ses pensées mais suffisament pour que l'écho de ses mots jaillissent des paroies.
_"Je n'ai rien vu de mauvais ce matin là, je n'ai rien vu d'inquiétant tout court!" l'interrompit Lucian presque
vexé mais il se radoucit soudain pour reprendre " Rien du moins avant ce soir.... tu as vu comme moi, ou plutôt entendu comme moi! Ca m'a glacé le sang, j'ignore ce que cela signifie, elle ne paraissait rien contrôler du tout."
_"C'est vrai. Donc ton enfant sera capable, si l'on récapitule, de communiquer et contrôler les animaux, la lévitation comme on a pu le constater ce soir et si je ne m'abuse il me semble l'avoir vu réanimer nos rosiers l'autres jour dans mon jardin. Elle serait donc également connectée à la nature.... interessant."
_" C'est une fille d'après elle, elle l'a appelé Lyséa. Je ne parviens pas à accepter cet enfant comme le mien mais je ne voudrais pas pour autant devenir un mauvais père. En supposant qu'un enfant quelqu'il soit naisse neutre, ne se doit-on pas de le chérir et le guider même si ce n'est pas soi le géniteur?"
_" Tout cela ne dépend pas de nous mais de comment ils vont se comporter avec la communauté. Le jour viendra ou ils devront s'intégrer, on ne pourra pas garder éternellement le secret ne serait-ce qu'avec la mort prématurée de ma...."
_"Le moment viendra ou le village les acceuillera les bras ouverts m'ont dits les filles, elles savaient ce qu'elles disaient. Je ne sais pas d'ou elles tiennent toutes ces certitudes mais c'est comme si elles étaient en contact avec quelqu'un qui connaissait déjà notre avenir à tous. Surtout Adélaide, elle ne t'a jamais rien dit à ce sujet?"
Ignorant cette dernière question Franklin reprit son inventaire :
"Lévitation, communication et controle avec la faunes ET la flores. O.K. . De mon côté Maiwen et Théophile semblent controler et manipuler les quatre éléments à merveille, reste à savoir qui fait quoi dans l'histoire. Après je sais pas trop, elle se cache pour ne pas m'effrayer quand quelque chose d'anormal se produit...."
_" Ca suffit, tant qu'il ne sont pas nés on ne peut rien anticiper du tout je regrette. Je retourne auprès de ma femme, tu ferais mieux de m'accompagner ou elles vont s'inquiéter. Si ces enfants ne sont pas comme tout le monde, elles restent de simples humaines. Des femmes enceintes, fragiles, pour qui en ce qui te concerne uniquement, Zeus m'en préserve, le temps est compté."
_" Attend je t'en prie accorde moi encore deux minutes." il s'était avancé pour attraper un coin de veste de Lucian. La lumière de la lune révéla alors un visage déconfit de fatigue, d'inquiétude et de douleur. Le fuyard ne pouvait se résoudre à faire la sourde oreille alors il lui fit face.
_" Tu l'as dit toi même : le village les accueillera les bras ouverts : blablabla blablabla.... pourquoi attendre? Et si le docteur Menard pouvait sauver Adélaide? Et si il pouvait te ramener la Cassandra "d'avant", TA Cassy? Viendrais-tu avec moi pour lui révéler la vérité si besoin est, les petits me font peurs, ils lui font du mal chaque jour je la voit s'affaiblir un peu plus. Et je sais pertinament que ta femme t'échappe, je l'ai vu dans ton regard ce soir."
Plein d'espoir il attandait sagement la réponse de son comparse qui fut sans appel :
_" Je ne peux te promettre une telle chose. J'aime énormément Adélaide mais je ne veux pas compromettre l'avenir de ma famille en révélant notre secret au mauvais moment. Quand selon toi le moment sera venu, viens me voir et j'aviserai en fonction. C'est tout ce que je peux faire. Tu viens maintenant?"
Quelques peu apaisés les deux garçons passèrent la porte. Comme si de rien était, tous s'installèrent à table. Les filles avaient largement eu le temps de se réjouir de cette entrée fracassante, le temps aussi certainement de partager leurs doutes par rapport aux mésaventures du plus jeune couple dans l'après-midi. Les garçons quand à eux s'étaient auto-rassurés sur la suite des évènements. Le reste de la soirée se passa dans une ambiance relativement festive avant de s'achever sur d'interminables embrassades.