Alors je me (re)lance dnas cette fiction mise de coté depuis mai, fiction bizarre qui mélange Twilight, le Seigneur des anneaux et les mondes d'Ewilan aussi, un peu. Issue de mon imagination des fois bizarre ^^ J'espère que vous aimerez. Bonne lecture !
Chapitre 1 :
Une étrange nuit.
Elle marchait. Pourtant, c'était étrange. Ses pas allaient, l'un après l'autre, sans qu'elle n'eut à un seul instant le sentiment de bouger. Tout était calme, plus calme que tout ce qu'elle avait pu connaître jusqu'à présent. C'était si doux, si beau ... Au fond d'elle-même, elle savait que cela ne pouvait pas exister. Ce n'était pas vraisemblable, tout simplement. Cette semi-impression de marcher d'une extrême lenteur, cette atmosphère ... Rien n'était plausible. Quant au décor ...
Elle se trouvait dans une foret. Une forêt profonde, bien trop pour que ces yeux n'eussent pus y voir quoi que se soit. Tout aurait du être noire, de ce fait, mais tout était très pâle. Une lumière blanche perçait, sans qu'elle ne parvienne à saisir d'où elle venait. Soudain, une lente mélopée arriva à ses oreilles. Elle s'arrêta. La musique était d'une douceur absolue. C'était ce qu'elle avait toujours attendu, bien qu'elle n'eusse jamais écouté cette musique. Jamais. Une voix perça. Cristalline, fragile, belle au possible, qui l'ému jusqu'aux larmes. Elle se laissa aller dans le moelleux de l'herbe, écoutant toujours.
La musique changeait. Son rythme se faisait plus soutenu, à l'image de cavaliers au galop, avant de repasser à cette extrême douceur. Tout se mélangeait. Une voix d'homme, grave, sortant du cœur, pris le relais. Ses larmes se mirent à couler sans qu'elle ne sache pourquoi. Sans même qu'elle ne s'en rende compte.
Tout à coup, elle comprit que quelque chose n'allait pas. Elle avait beau se concentrer, elle n'avait pas le souvenir d'être venue dans cette foret. De toute manière, elle ne connaissait pas de foret sombre et claire à la fois, où les arbres donnaient de belles fleur blanches et bleu. Tout cela n'existait pas. Elle se mit à avoir peur. Très peur. Sans le savoir, elle avait raison. Elle ne pouvait même pas deviner à quel point sa vie allait changer, à présent. Elle allait devoir se quitter elle-même. Très bientôt.
Ce fut un bruit dans sa chambre qui la tira de son rêve. Elle ouvrit grand les yeux et se retrouva assise sur son lit en un temps record. Ahurie, le visage trempé de larmes, elle respira un grand coup en comprenant que tout ceci n'était qu'un rêve.
– Un rêve. Juste un rêve. Marmonna-t-elle comme pour s'en convaincre.
– Vraiment ?
La voix sortait de la pénombre. Elle se recroquevilla.
– Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?
– Qui sommes-nous ? C'est une bonne question. Murmura la voix.
Il sortirent de l'obscurité. Dix ... êtres, venant tous de ce même coin, minuscule. Oubliant même leur singulière apparence, ce fut ce détail mineur qui retint son attention.
– Comment ... L'espace est minuscule !
Celui qui semblait être leur chef souri.
– Oh ! Mais nous ne venons pas d'ici !
Ils s'écartèrent. Un trou flottait dans l'air, à un mètre à peine du sol. Muette, inconsciente de son étrange compagnie, elle se leva, s'approcha du trou. Cette sorte de trappe donnait sur un autre décor que sa chambre plongé dans la pénombre de la nuit. Une foret. Une foret sombre et claire à la fois, une foret dont les arbres faisaient de belles fleurs blanches et bleu. Elle se releva très lentement, se retourna vers ceux qui disaient venir de là, tremblante.
– Expliquez-moi. Ordonna-t-elle, le doigt pointé vers la trappe.
– Bien.
Le sourire du chef s'élargit.
– Nous ne te voulons aucun mal. Enfin ... si tu nous suis, bien sur.
– Comment ça ?
– Nous t'expliquons l'histoire, tu viens avec nous vivante ou tu reste ici, morte.
Toute trace de gentillesse avait déserté sa voix. Elle acquiesça.
– Bien. Je m'appelle Elijah. Voici Edwin, Quahedar, Kellan et Elrich. Tu connaitra les autres bien assez tôt. Dit-il en montrant les quatre êtres les plus proches de lui. Nous sommes des elfes.
– Navrée de vous décevoir, Messire Elijah. Je ne crois plus au compte de fée depuis bien longtemps.
Tout se déroula très vite. Sans savoir comment, elle se retrouva coincée dans l'étau de deux bras musclés - Kellan ? - et Elijah brandit un long sabre sous sa gorge.
– Nous existons. Et si c'est pour faire des commentaires stériles, tu es priée de te taire. Suis-je clair ?
Elle acquiesça.
– Bien. Tu m'en vois content. Quahedar, lâche-la,s'il te plait. Pas d'offenses envers une dame. Murmura Elijah, rangeant son sabre. Les elfes, Aude, sont une création. Nous avons oubliés depuis longtemps comment a été fait le premier. Il s'appelle Azrich. Nous sommes immortels, bien sur. Dans quelques heures, tu sera l'une des nôtres. A moins, bien sur, que nous ne soyons ... forcés de te laisser ici sans vie. Nous sommes là pour une mission bien précise, Aude. Non, s'il te plait, ne tique pas. Oui, je connais ton prénom. Depuis longtemps. Nous t'observons, Aude. Ce moment est écrit depuis si longtemps ... Aude, nous avons deux ennemis. Redoutables. Autant que nous, ni plus, ni moins. Heureusement. Notre missions est de les achever.
– Qui ... qui sont-ils ? Balbutia-t-elle.
Elle devait encore être en plein délire, tout cela n'était pas possible, n'est ce pas ? Elle eu un rapide coup d'œil vers la trappe. Un son en sortait. Elle tendit l'oreille et reconnue la mélodie enchanteresse de son rêve.
Elijah eut un petit rire. Dans sa chambre, les neuf autres elfes s'étaient complètement fait oublier par une immobilité totale.
– Tu n'y croit surement pas non plus, mais je ne te cacherais rien, Aude. Les vampires.
Elle frissonna.
– Et nous évitons autant que possible les Quileutes. Ce ne sont pas à proprement parler des ennemis. Étant opposés aux vampires, tu comprends ... Au fait ! Les Quileutes sont des loups.
– Des loups ?
– Loups Garous.
– Ah ...
Tout cela la dépassait. Depuis quelques années, elle trouvait sa vie ennuyante, mais là, c'était trop d'un seul coup.
– Oui, ça fait beaucoup, n'est ce pas ? Murmura tendrement Elijah à son oreille.
– Oui. Balbutia Aude.
– Tu sembles t'habituer assez bien. Nous avons bien entendus quelques pouvoirs à notre disposition. Lire les pensées ne nous donne aucun mal. Nous possédons en outre une vitesse surprenante. Enfin, la magie ne nous est absolument pas secrète. Mais je m'égare. Nous parlerons magie bien assez tôt. J'allais oublier l'essentiel.
– L'essentiel ?
– Notre ... charme naturel.
Elle déglutit. Elijah était magnifique. Grand, mince, une peau caramel absolument divine ... ses cheveux violet sombre, très courts, pointaient dans tous les sens. Ses yeux étaient d'un noir profond,sublimes. Mais le plus surprenant était surement les paillettes d'or qui couraient sur sa peaux. Elle aurait si peu d'effort à faire pour l'aimer passionnément ! Elle se concentra énergiquement pour ne pas laisser passer cette pensée. Elijah ne parut pas se rendre compte de quoi que se soit. S'il aurait perçu sa pensée, il se serait moqué. Elle en était plus que sûre.
– Les femmes sont généralement plus belles que les hommes. Précisa-t-il. Tu sera surement sublime, ma belle. Tu l'es déjà.
– Euh ...
L'espace d'un instant, elle se demanda si un merci serait déplacé ou si cela conviendrait à la situation, aussi étrange soit-elle.
Il rigola franchement.
– Oui, un Merci conviendrait très bien !
– Bien. Merci, dans ce cas. Dit-elle, commençant à prendre un peu plus confiance en elle. J'aurais juste une question.
– Évidement. Je t'écoutes.
– Pourquoi moi ?
Il sembla s'assombrir.
– Je ne sais pas, Aude. Tu connais La Push ? Lança-t-il à tout hasard.
– Oui.
– Surement pour cette raison, alors. Nous devons envoyer quelqu'un là-bas.
– Il y a des vampires à La Push ? Je les connais ?
Elijah éclata de rire.
– Pas à La Push. Mais non ne pouvons prendre le risque d'envoyer quelqu'un directement à proximité d'eux. Ils sont à Forks. Et je doute fortement que tu les connaissent. Les vampires évitent de côtoyer trop de monde.
Aude habitait Port Angeles depuis toujours. Elle avait été à plusieurs reprises à La Push ainsi qu'à Forks. La réserve Quileute, tout comme la bourgade, étaient des plus calmes. Elle n'en revenait pas. Des vampires ! Elle réalisa d'un seul coup.
– La Push ! Pourtant, je le savais que c'était une réserve Quileute !
Cette fois, tous partirent dans un fou rire qui ne semblait pas vouloir finir.
– Oui. Hoqueta Elijah entre deux rires. Mais cela ne suffit pas à percer notre secret. Ni celui des vampires.
– Ni celui des Quileutes. Marmonna-t-elle.
– Ni celui des Quileutes. Confirma Elijah. Nous suivra-tu ?
Elle fit mine d'hésiter. Rien ne la retenait ici. Elle détestait autant sa vie que sa famille.
– Vous venez vraiment de là-bas ? Demanda-t-elle en désignant la trappe.
– Oui.
– Combien êtes-vous ?
– Très peu. A peine mille. Répondit calmement Elijah.
– J'apprendrais vraiment la magie ?
– Oui ! Mais après ta transformation, il y aura des choses qui seront déjà innées. Il te faudra juste affiner tes pouvoir, les maitriser. Les jeunes Elfes sont très puissants. Ajouta-t-il.
Elle ignorait si il avait dit cela pour la tenter. Sa décision fut prise en un tour de main.
– Je dois apporter des vêtements ?
Ce fut dans une crise de rire que les Elfes la saisir par le bras et l'entrainèrent vers la foret miraculeuse, et un « non » peu audible mais néanmoins présent sorti de la bouche de l'un d'eux.
– Et puis, si certains te manquent, tu reviendra les prendre. Marmonna Elijah, secoué par un fou rire incroyable.
Une affreuse pensée lui traversa l'esprit, puis elle se ressaisit. Non. Ce n'était pas possible. Ils portaient bien des vêtements, eux. Le fou rire des Elfes augmenta encore, puis ils disparurent, fermant la trappe après leur passage.